
L’artiste interprète exécute une oeuvre musicale pour la faire connaître et pour exprimer sa sensibilité et son point de vue artistique lors de cette exécution.
Le chanteur.se peut travailler seul, être accompagné.e de musicien.ne.s, faire partie d’un ensemble vocal, d’un chœur ou d’un groupe de musique. Il.elle s’exprime par sa voix et sa technique vocale.
De la même manière, un musicien.ne peut travailler seul, être accompagné d’autres musicien.ne.s, appartenir à un groupe de musique ou à un orchestre. Sa sensibilité et le sens qu’il.elle confère à l’oeuvre se révèlent notamment à travers sa technique instrumentale.
Les transformations du monde de la musique ont affecté les activités de l’interprète, comme celles des auteurs.rices : l’accroissement du spectacle, la dématérialisation des supports enregistrés et le développement du streaming suite à l’effondrement du disque, la diffusion médiatique des spectacles, la perte de contrôle sur la diffusion des enregistrements audio et vidéo, etc.
Les interprètes expérimentent donc eux aussi de nouveaux modes d’organisation dont les effets sur la situation sociale et économique des artistes sont encore difficiles à évaluer : les « coopératives d’activité et d’emploi », les « bureaux de production » ou le modèle des « artistes-entrepreneurs».
Ces expérimentations n’en retirent pas pour autant l’utilité d’un entourage de professionnels et d’organisations collectives, qui ont assisté aux changements profonds des pratiques et ont développé des dispositions visant à protéger la création artistique et la diffusion des œuvres.
Il.elle arrive en deuxième place dans la filière.
En effet, il.elle crée à partir de l’œuvre initiale une interprétation qui fera l’objet d’une exploitation, soit en live, soit par le biais d’un enregistrement.
Sur scène comme en studio, les rémunérations versées à un musicien.ne sont des salaires. Hormis les collaborations de longue durée, les salaires minimaux sont basés sur des services indivisibles (les séances) rémunérés par un cachet et non par un salaire horaire.
Concernant la scène, l’employeur est le producteur.rice du spectacle pour les périodes de répétitions, de résidences de création et de représentations.
Concernant la musique enregistrée, l’interprète perçoit des cachets versés par son employeur, le producteur.rice phonographique ou audiovisuel, lors des enregistrements, le cas échéant lors des répétitions, ou parfois lors d’opérations de promotion.
L’artiste-interprète qui accède à un niveau d’activité suffisant bénéficie de droits sociaux, dont l’ouverture de droits à l’assurance chômage en tant qu’intermittent du spectacle.
Il peut recevoir des « droits voisins », pour la plupart gérés par des Organismes de Gestion Collective (OGC) spécialisés : ADAMI, SPEDIDAM, SCPP, SPPF…
Il pourra négocier avec un partenaire commercial, une marque, un accord concernant l’exploitation de son nom et de son image contre rémunération.
La relation de l’interprète avec les producteurs.rices de phonogrammes est encadrée par 2 types de contrats qui prévoient que la rémunération salariale est la contrepartie du travail
et des autorisations qui sont cédées :
La relation de l’interprète avec les producteurs.rices qui agissent à son égard en employeurs est encadrée par 2 types de contrats :
La relation avec les Organismes de Gestion Collective (OGC) implique :
Qu'est ce qu'un ?